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Mois : juin 2017

Vos droits en période de canicule

4 jours de canicule et aucune information ni action de de l’Université ! Faudra-t-il un accident ou un malaise pour que l’Université respecte ses devoirs envers ses agents ?

Une canicule oblige l’Université à intervenir

1/ La loi oblige en effet l’employeur à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ; l’obligation est une obligation de sécurité et de résultat (Décret n°82-453 du 28 mai 1982) ;

2/ L’université a de prime abord obligation d’informer les agents des mesures personnelles et collectives à prendre en cas de canicule ;

3/ Conformément au code du travail qui s’applique pour l’université relativement aux mesures à prendre en cas de canicule (Décret n°82-453 du 28 mai 1982 et articles du code du travail) :

mettre en place une organisation et des moyens adaptés aux situations d’exposition aux épisodes de forte chaleur,

mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable fraîche,

augmenter la fréquence des pauses,

décaler éventuellement les horaires de travail pour réduire les activités durant les heures les plus chaudes de la journée entre 11 h et 15 h

Et le fait de ne prendre aucune mesure pour prévenir les risques liés à la chaleur peut engager la responsabilité de l’université.

Université Paris-Sud : Déclaration intersyndicale à propos de la « refondation » des laboratoires de physique de la vallée

« Refondation » des laboratoires de physique de la vallée (CSNSM, IMNC, IPN, LAL, LPT)

Les masques tombent !

 Entretenant le flou sur leurs intentions, sous couvert de projet de refondation de nos laboratoires depuis un an,le COPIL lors de l’assemblée du 24 mars dernier a exclu toute solution autre que la fusion (statu quo, fédération, groupement de services ou de  recherche). Ce projet porté par la direction du LAL, soutenu par l’IN2P3 qui impose au CSNSM de participer au projet, veut nous mener à marche forcée vers une fusion en une unité unique.

Qu’est-ce qu’une fusion de laboratoires ?

► Les UMR (Unités mixtes de recherche) à laquelle les agents sont affectés disparaissent.
► Les ITA perdent leur affectation et tout ce qui va avec : profil de poste, changement éventuel de primes, organisation et lieu de travail.
► Un processus « GPEC » d’un an piloté par la DR4, est mis en place ; au cours duquel vous vous voyez proposer un autre poste dans la nouvelle unité. En cas de refus, un autre poste vous est proposé ; si vous refusez encore, un poste en dehors de la nouvelle unité vous sera alors proposé.

La fusion de nos laboratoires ne résoudra pas les problèmes de manque de postes ni de ressources, bien au contraire. Le CHSCT (Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail) de la faculté des sciences a pu constater lors de visites dans des laboratoires fusionnés ces dernières années, de nombreux cas de souffrance au travail, des dysfonctionnements dans l’organisation, des départs en nombre non négligeable (remplacés éventuellement par des CDD) et l’imposition des méthodes de travail d’un laboratoire « dominant » sur les autres.

Vous avez dit adhésion du personnel ?

Une consultation anonyme en ligne a été réalisée par le collectif Avenir des Laboratoires d’Orsay. Plus de la moitié des agents des laboratoires concernésont répondu (448 sur 827) et seuls 10 % sont favorables à une fusion. Nous sommes loin d’une adhésion  au projet de fusion.